Corrida de Noël, Issy-les-Moulineaux

Aujourd'hui, j'ai pu courir, grâce à une amie qui m'a fait don de son dossard, les 10 kilomètres de la corrida de Noël d'Issy-les-Moulineaux.

Côté ambiance, ça a vraiment été une expérience formidable : pas loin de 4000 personnes déguisés pour la plupart en pères et mères Noël qui courent dans une ambiance festive et une bonne humeur généralisée. Le long du parcours, se succèdent encouragements, orchestres et les enfants qui attendent qu'on leur tape dans la main.

Le beau temps était au rendez-vous et j'ai même du sortir les lunettes de soleil par moments.

Sur le plan de la course pure, tout s'est passé encore mieux que je l'espérais. En début de course, je pars avec +Christian Harberts (lui pieds nus, moi en VFF), nous remontons avec pas mal de facilité une partie de la file de coureurs mais il me distance un peu et arrivée au premier kilomètre, je comprends pourquoi : moins de 5 minutes, c'est bien plus rapide que ce que je cours d'habitude (surtout qu'il reste encore 9km à faire). Du coup je continue sur un bon rythme mais je laisse Christian filer devant. Les kilomètre s'enchainent mais à aucun moment je ne me sens en difficulté. Bien sur, pendant la côte Auguste Gervais, je ralentis mais je ne me sens jamais à bout de souffle et mes jambes vont bien. Dans la descente, j'en profite pour reprendre de l'énergie et de la vitesse. Au deuxième tour, la côte est un peu plus difficile et je marche pendant quelques mètres le temps d'enlever la buée de mes lunettes et respirer un peu mais je sais que la fin est proche et après la descente, quand il reste un peu moins d'1km et demi, je mets un petit coup d'accélérateur (en y réfléchissant après coup, je pense que j'aurais même pu aller encore un peu plus vite). Je finis avec 49'11" à ma montre (le chrono officiel m'annoncera 49'07") et un sourire jusqu'aux oreilles.

Après la course, je me sens bien, je n'ai pas de douleurs particulières, juste une légère sensibilité plantaire au niveau de l'avant-pied (mais je pense que 2 jours en bottes à talons et la course sur le goudron alors que je suis habituée aux chemins expliquent facilement un petit inconfort). Côté énergie, j'avais clairement encore de la réserve même si une grosse sieste m'a vraiment fait du bien dans l'après-midi.

Maintenant, la plus grande question est "à quand la prochaine course ?" ;-)

Dernier footing au soleil

Lever à 5h45 pour une dernière balade (en courant) en bord de mer.





Ensuite une douche, enregistrement des bagages à l'aéroport et maintenant, il reste juste à attendre que ce soit l'heure d'embarquer.

La plage

Je n'allais pas repartir sans me baigner une dernière fois. Donc direction Grande Anse.
Là, la baignade est doublement interdite : courants violents et risques de requins. Mais c'est beau :-)









Mais, au boit de la plage, un bassin a été aménagé et reproduit à une petite échelle les effets d'une barrière de corail.



Donc possibilité de se baigner en sécurité et d'observer de nouveaux poissons.

Les marchés

En route pour le marché de Saint-Paul (un des plus gros marché de l'ile), je passe à Saint-Denis devant un marché de quartier et décide de m'arrêter pour y prendre les fruits que je veux rapporter (en me disant qu'il y aura moins d'attrape-touriste).
Ici, sur les étals : poisson, fruits, légumes, herbes, un stand d'orchidées (toujours aussi magnifiques ici) et de poulets vivants.


















Ensuite direction Saint-Paul pour les choses qui me manquent (j'ai des commandes mais aussi pour des sachet de préparation pour Rhum arrangé)
























Pendant que je fais le tour des stands, j'en profite pour m'offrir un petit jus de canne.













Enfin, je finis tous mes achats vers midi donc je vais m'acheter un petit Rougail Saucisse que que je vais manger sur la plage.

Petite course du matin

Hier soir, dans ma chambre, en regardant les brochures touristiques, j'ai découvert qu'un sentier littoral passait juste à deux pas de mon hôtel. Aujourd'hui, puisque je n'ai rien qui nécessite que je partes tôt, je décide d'aller faire une petite séance le long de la mer.

Premier constat : le sentier est là mais c'est difficile de trouver comment y accéder. Il est en contrebas et pas de chemin pour y descendre. Renseignement pris auprès d'un automobiliste qui passe par là, d'ici, il faut descendre une volée de marches, passer sur la plage de galet et remonter des marches. Il y a pire comme vue.






Mais courir sur les galet, impossible ;-)
Une fois sur le sentier, par contre, c'est vraiment super.
Il est parfois bordé d'arbres,






D'autres fois de champs de canne à sucre,



Et ça c'est quand il n'y a pas de vue directe sur la mer.






En clair une super expérience. Par contre, j'ai couru un peu moins de 6 kilomètres et demi et en rentrant à l'hôtel, j'ai vu un thermomètre qui annonçait déjà 26°C. Je peux vous dire qu'à 26, en revenant, j'étais "un peu" transpirante ;-)

Le Trou Blanc

Aujourd'hui, pas de photo à par celle du parking car je n'ai pas de quoi les lire avec moi.









En effet, aujourd'hui c'était canyoning et les photos ont été prises par notre guide et je ne peux pas les lire avec mon ipad.

Bref, pour voir ma tête dans les toboggans (et même une vidéo dans la machine à laver), les descentes en rappel, les tyroliennes et les sauts (j'ai fait un saut de 7/8m, je peux vous assurer que ça fait haut), il faudra attendre un peu.

Pour une petite idée de ce que j'ai fait :
http://www.australaventure.fr/012-canyon-trou-blanc-integral
http://www.zeoutdoor.com/topo/canyoning/trou-blanc.html

Dernier jour de Christelle

Pour son dernier jour, Christelle voulait profiter du marché de Saint-Gilles pour rapporter des fruits frais.
Après avoir rempli ses sacs (mais pas trop, les 23 kg de bagage autorisé limitent vit la chose), nous passons chez Loulou pour acheter quelques spécialités Réunionnaises.



Nous avons décider d'aller les manger au bord de l'eau et repartons vers les 3 bassins juste au dessus de Saint-Gilles.
Cette fois, nous commençons par le bassin du bas que nous n'avions pas vu la dernière fois. Il n'est pas pratique ni pour faire trempette ni pour pic-niquer.



Nous repartons donc vers le bassin avec sa jolie cascade et ses abords avec de gros rochers.






Le ciel est moins dégagé que la dernière fois et il y a plus de monde. L'endroit reste idyllique mais un tout petit peu moins magique.






Nous ne boudons tout de même pas notre plaisir et plongeons un peu dans l'eau avant de manger notre casse-croute.






Après manger, Christelle voudrait bien profiter de la plage une dernière fois et nous nous dirigeons vers Boucan-Canot ou flotte un drapeau rouge.
Du coup, replis sur le lagon à l'Ermitage.
Nous avons eu la mauvaise idée de nous placer plus proche du poste de secours que les fois précédentes et le courant y est plus fort et le coraux moins visibles. Ce ne sera donc pas de snorkeling pour nous mais une baignade toute simple suivie d'une sieste sous les filaos.

Mais comme toutes les bonnes choses ont une fin, nous devons nous diriger vers Saint-Denis pour que Christelle puisse avoir son avion.
Après l'avoir déposée, je file à l'hôtel que j'ai pu réserver dans l'après-midi où m'attends une chambre, petite comme annoncée, mais bien sympathique (et avec le wifi ;-))

La vanille

Pour faire suite à la visite d'hier à la découverte des productions agricoles de la Réunion, nous avons visité la coopérative de vanille de l'ile.
Nous avons pu découvrir toutes les étapes de la production.
Une fleur de vanille (déjà refermée car elles ne vivent qu'une matinée) :


Des gousses déjà formées :


Des plants sous un filet pour recréer un ombrage de sous-bois :


Les bassines pour échauder les gousses vertes :



La caisse pour les mettre à l'étuve :


Les gousses en train de sécher au soleil :


Le séchage à l'ombre :


Le développement des arômes dans une caisse :


Et aussi le tri à la main, une par une, pour déterminer lesquelles doivent encore sécher et lesquelles sont prêtes :