lundi 16 décembre 2013

Corrida de Noël, Issy-les-Moulineaux



Aujourd'hui, j'ai pu courir, grâce à une amie qui m'a fait don de son dossard, les 10 kilomètres de la corrida de Noël d'Issy-les-Moulineaux.

Côté ambiance, ça a vraiment été une expérience formidable : pas loin de 4000 personnes déguisés pour la plupart en pères et mères Noël qui courent dans une ambiance festive et une bonne humeur généralisée. Le long du parcours, se succèdent encouragements, orchestres et les enfants qui attendent qu'on leur tape dans la main.









Le beau temps était au rendez-vous et j'ai même du sortir les lunettes de soleil par moments.

Sur le plan de la course pure, tout s'est passé encore mieux que je l'espérais. En début de course, je pars avec +Christian Harberts (lui pieds nus, moi en VFF), nous remontons avec pas mal de facilité une partie de la file de coureurs mais il me distance un peu et arrivée au premier kilomètre, je comprends pourquoi : moins de 5 minutes, c'est bien plus rapide que ce que je cours d'habitude (surtout qu'il reste encore 9km à faire). Du coup je continue sur un bon rythme mais je laisse Christian filer devant. Les kilomètre s'enchainent mais à aucun moment je ne me sens en difficulté. Bien sur, pendant la côte Auguste Gervais, je ralentis mais je ne me sens jamais à bout de souffle et mes jambes vont bien. Dans la descente, j'en profite pour reprendre de l'énergie et de la vitesse. Au deuxième tour, la côte est un peu plus difficile et je marche pendant quelques mètres le temps d'enlever la buée de mes lunettes et respirer un peu mais je sais que la fin est proche et après la descente, quand il reste un peu moins d'1km et demi, je mets un petit coup d'accélérateur (en y réfléchissant après coup, je pense que j'aurais même pu aller encore un peu plus vite). Je finis avec 49'11" à ma montre (le chrono officiel m'annoncera 49'07") et un sourire jusqu'aux oreilles.









Après la course, je me sens bien, je n'ai pas de douleurs particulières, juste une légère sensibilité plantaire au niveau de l'avant-pied (mais je pense que 2 jours en bottes à talons et la course sur le goudron alors que je suis habituée aux chemins expliquent facilement un petit inconfort). Côté énergie, j'avais clairement encore de la réserve même si une grosse sieste m'a vraiment fait du bien dans l'après-midi.











Maintenant, la plus grande question est "à quand la prochaine course ?" ;-)