dimanche 26 janvier 2014

Randonnée Paris/Mantes

Aujourd'hui, ou plutôt cette nuit, avait lieu la 79ème édition du Paris/Mantes (même si on devrait plutôt l'appeler Versailles/Mantes puisque le parcours le plus long part de Versailles depuis quelques années).

http://www.parismantes.fr/



Avec Virginie et Christelle, nous avions décidé d'opter pour le parcours de 39km partant de Beynes.



Après une journée bien remplie, nous avons fait le plein de sucre lents avec une belle assiette de pâtes et fait une petite sieste de 21h à 22h40

Afin de pouvoir repartir en voiture après la randonnée, j'ai opté pour utiliser la navette qui partait à 23h45 de Mantes-la-jolie et m'a déposé à Beynes pour le départ à 1h.




Pour toutes, gilets jaunes et lampes frontales. Et bien sur, de la bonne humeur.



J'ai décidé de tester la randonnée version minimaliste avec mes VFF Lontra (avec une petite paire de chaussette pour lutter contre le froid). J'avais quand même une solution de rechange avec mes chaussures de randonnée accrochées à mon sac à dos.



La route est longue mais nous sommes nombreux et formons un joli ruban de lumière (mais les photos de nuit ne sont pas faciles à réaliser).






Les 20 premiers kilomètres, même s'ils ne sont pas faciles, sont comparables à nos randonnées habituelles. Nous faisons une brève halte au point de ravitaillement pour boire une soupe chaude et piocher dans nos stocks de nourriture (je ne m'étais pas rendu compte que j'avais si faim jusqu'à ce que je vide presque tout mon sachet de beef jerky). Mais c'est au 30ème kilomètre que les douleurs commencent à apparaitre plus nettement (une autre petite pause au deuxième ravitaillement nous permet de nous réchauffer avec un chocolat chaud et des gaufrettes).

Sur les kilomètres qui suivent, nous faisons régulièrement de petites pauses (pas plus d'1 ou 2 minutes) pour étirer les muscles endoloris (mes épaules et cervicales ne sont pas contentes de leur sort).



Comme j'avais enfilé mes chaussures encore légèrement humides à la pointe, mes doigts de pieds commencent à être douloureux et je quitte mes chaussettes pour m'apercevoir que ma peau est fripée au niveau des doigts de pied et que deux ampoules commencent à se former.

De nouveau quelques étirements et c'est repartis, mais cette fois sans chaussettes (elles étaient vraiment trop mouillées).



Arrivées à 5km de l'arrivée, le temps commence à nous sembler long. D'autant plus que nous nous retrouvons dans une rue où il y a un peu de circulation (donc pas moyen de rester au milieu de la route) et les trottoirs étroits (pas moyen de marcher de front). Nous ne pouvons donc même pas discuter pour nous changer les idées.

A 3km de la fin, nous décidons donc d'adopter chacune notre rythme plutôt que de chercher à s'attendre mutuellement à cause de nos douleurs respectives (j'ai un peu mal aux jambes et j'ai les épaules qui tirent, mais ce sont clairement mes plantes et mes doigts de pied qui me lancent).

J'accélère donc pour en finir au plus vite et, après plusieurs fausses alertes (plusieurs panneau fléchés indiquant "arrivée"), j'arrive enfin au gymnase qui sert de lieu de rassemblement pour l'arrivée.

7h30 après le départ, j'y obtient mon dernier tampon ainsi qu'une médaille.




Enfin, après un chocolat chaud, et avoir attendu quelques minutes Virginie et Christelle, nous nous reposons un peu avant d'envisager de repartir et aller à la voiture.


























Là encore, mes fivefingers provoquent pas mal d'interrogations et on vient me demander plus de questions auxquelles j'essaye au mieux de répondre.

Malheureusement, c'est juste après avoir prévenu de notre départ, un couple que nous avons promis de covoiturer), que nous apprenons que des podologues sont disponibles pour nous aider à la récup. Ce sera donc dans massage que nous nous dirigeons vers la voiture avant que je ne conduise une bande de zombies jusqu'au point de départ et qu'ils puissent récupérer leur voiture.



Ma montre a tenu la charge (annoncée pour 8h d'autonomie, il lui restait assez d'énergie pour finir la randonnée au bout de 7h30).










Au final, mes ampoules sont douloureuses et mes muscles aussi (j'ai même des courbatures sur les côté des pieds et à la voute plantaire).



Heureusement, une super raclette nous attends avec les amis qui ont eu la bonne idée de faire 22km.

Et surtout, ce soir, je me couche tôt ;-) .

dimanche 19 janvier 2014

10 km du 14ème

Hier soir c'était l'anniversaire de Virginie (et la fête était prévue depuis longtemps). Mais comme j'avais envie d'avoir un temps de course de référence, j'ai décidé de quand même m'inscrire sur le 10km du 14ème en me disant que je ne serais pas au top mais que ça serait déjà ça.
Résultat de l'organisation ambitieuse de mon week-end : on a bien fêté et on est rentrés tard (merci à Mathieu et Virginie pour le canap). Pour être à l'heure pour le départ, j'avais regardé qu'il fallait que je me lève vers 8h. Du coup j'ai réussi à caser un peu moins de 3h de sommeil.
Lever pas si difficile que ça mais je suis un peu lente pour me préparer et je suis un peu juste côté temps, du coup, je fais une partie du trajet vers la gare en courant (avec mon gros sac de bagages sur le dos) et j'attrape le train de justesse.
Une fois à Montparnasse, je ne suis pas en retard mais je stresse un peu. Il y a une quinzaine de minutes de marche et j'ai peur qu'il y ai du monde à la consigne et vu la taille de mon sac, il faut impérativement que je le pose pour la course. Donc me voilà repartie à courir sur une partie du trajet.
Arrivée à destination, en fait, j'ai encore de la marge et je finis de m'équiper, avale un peu de lait concentré sucré et confie mon sac aux organisateurs.
Je passe devant le groupe d'échauffement mais je n'en ai pas besoin vu ce que j'ai déjà couru.




Je me dirige vers la ligne de départ et là l'attente commence (presque 1/2 heure à patienter).
Le temps est frai et je commence à avoir un peu froid avec mes manches courtes. En plus, je commence à sentir la plante de mes pieds qui a été un peu brusquée par la course avec du poids en plus et je regrette un peu de m'être tant pressée. Mais bon, ça ne sert à rien de regretter, c'est fait et maintenant il faudra gérer, j'espère juste que je n'aurai pas mal.
Les meneurs d'allure se positionnent dans la file et je me trouve entre ceux pour le 45 minutes et le 50 minutes.
Ça tombe bien, j'aimerais faire moins que mes 49 minutes d'Issy-les-Moulineaux donc il faut que j'arrives à rester devant celui à 50.

Enfin, le départ est donné et après avoir un peu piétiné, ça démarre. Ça va vite mais je sent que mes jambes ont envie de courir vite. Premier kilomètre en 4'29. Je me dit que c'est surement trop rapide mais je me sent bien donc je continue sur ce rythme et je me dit que je pourrai toujours ralentir plus tard.

Les kilomètres s'enchainent et mon rythme reste assez stable, je reste soit un peu devant soit juste derrière le meneur pour le 45´.
Au bout d'un moment, comme tout le monde est concentré et que personne ne parle, j'allume ma musique et je retrouve les rythmes qui me soutiennent à l'entrainement.
À 6km, je commence à sentir l'effort mais dans le 7ème, dans une côte que je trouve facile (merci les entrainements à Courcourt), je double un peu plus nettement le meneur d'allure et un petit paquet de gens.
Au 8ème kilomètre, je commece à sentir un peu plus la fatigue (pas de vrai repas hier soir et pas grand chose au petit dej, c'est mal). Mais je ne vais pas me laisser faire par 2 petits kilomètres de rien du tout et je reste sur un super 4'20 au kilomètre :-)

Sur le dernier kilomètre (et principalement les derniers 300m), je passe en pilotage automatique, j'accélère sans vraiment sentir mes jambes mais je veux finir vite et j'avance sans réfléchir (je ne suis quand même pas au point de faire un sprint).

Une fois la ligne franchie, mon chrono me confirme ce que je savais déjà : j'ai explosé mon chrono et mes objectifs : 44'20''

Je récupère mon tshirt et ma médaille tout en répondant aux interrogations d'un coureur sur mes chaussures et sur leurs qualités en course et sur la possibilité de passer sur des distances plus longues en minimaliste.
Un tour au ravitaillement pour une petite soupe et des quartiers d'orange me permettent de me requinquer.





Enfin, passage par la consigne et la piscine où les douches ont été mises à disposition et je repasse en civile (là encore, mes chaussures soulèvent pas mal de questions de gens qui en ont entendu parler et qui ont envie d'en savoir plus - apparemment, il y avait aussi un homme en VFF mais je ne l'ai pas vu).


C'est marrant comme je cours depuis septembre mais que j'avais besoin de faire une course avec un vrai dossard à mon nom pour pouvoir enfin me dire "ça y est, c'est officiel, je suis une coureuse pour de vrai". Maintenant, c'est fait, et j'ai même un temps pour le prouver ;-)





Location:Paris