dimanche 7 juin 2015

la Nike women's run - 10k

-- Trop de week-end à courir et à voltiger, trop de boulot et d'entrainement en semaine, l'écriture de ce CR est encore en cours -- 

En ce dimanche, nouvelle expérience pour moi : courir une course 100% féminine à mon rythme.
La Nike's women run rassemble 10000 femmes sur 10 ou 15km. L'UASG a été chargée de fournir des bénévoles pour gérer les ravitaillements et une partie des meneuses d'allures. Moi j'ai eu comme instructions par le coach de faire un bon temps et comme information qu'il n'y a pas un gros niveau donc que je serai dans la tête de course.
Dès mon entrée dans le métro, je commence à voir des coureuses un peu partout. Elles portent presque toutes le tshirt saumon fournis dans le package de course. Avec les autres filles de l'UASG, nous avons prévu de porter les couleurs du club donc je détonne un peu et, une fois arrivée sur le quai d’Austerlitz, je détonne beaucoup.
Trouver l'entrée des sas n'est pas une mince affaire. En faisant le tour de la cité de la mode, je trouves les meneuses d'allure en cours d'équipement. Je suis contente de voir enfin des visages connus et je dis bonjour aux copines et les suis quand elles rejoignent le sas. Je remonte déjà une file impressionnante de filles (heureusement pas encore trop tassées ni trop mécontentes de se faire doubler).
Je laisse les meneuses s’arrêter petit à petit et rejoins l'avant du sas où Sarah et Maud sont déjà en train d'attendre.
Nous patientons en discutant avant le départ.
Avant même de commencer, je sens que ça va être dur. Je suis fatiguée (je n'ai dormi que 4 heures), j'ai soif (je suis un peu déshydratée et je n'ai réussi à boire que 2 petits verres de jus d'orange ce matin et je sens que j'ai déjà bien soif), et pour compléter le tout, mon petit déjeuner s'est résumé à 2 madeleines (heureusement que ce n'est que 10km à courir et pas plus long).
Le départ est donné et je me lance dans la montée (oui, commencer direct le parcours par une montée, c'est plus fun)
Pendant le premier kilomètre, je double pas mal de monde (même en étant partie très à l'avant, il y a quand même du monde à doubler). Ma montre m'annonce 4' pour le premier kilo. C'est à ce moment que notre coach passe en scooter et me dit qu'il faut que j’arrête de me traîner. Je sais pas ce qu'il lui faut ! 4 minutes avec de la montée, je trouves ça pas franchement lent. De toutes manières, d'autres côtes arrivent donc je continue sans me stresser sur le temps.
Chacune de nous courre à son allure et je me retrouve seule au milieu des avenues (la précédente est à une cinquantaine de mètres et je pense que la suivante doit être à peu près à la même distance).
Les kilomètres et les côtes s’enchaînent pendant un peu plus de 4km. J'ai vraiment très soif et j'ai hâte d'être au ravitaillement.
Quand j'y arrive enfin, c'est un accueil de star que me réservent les gars du club. Gilles m'attends en plein milieu de la route avec un gobelet d'eau.
Je suis vraiment super contente de voir tout le monde, et les encouragements de dingue me reboostent.
Par contre, niveau gobelet, c'est un fail monumental : j'en fait déjà tomber la moitié par terre en l’attrapant et je renverse quasiment tout le reste sur le trajet jusqu'à ma bouche.
Je repars donc presque aussi assoiffée que je suis arrivée mais le fait d'avoir vu tout le monde, combiné au fait que la moitié de la course est passée et que le parcours commence à être descendant me permettent de me remotiver.
Arrivée un peu après le 7ème kilomètre, je me trouve au deuxième ravitaillement également tenu de mains de maîtres par les gars du club. Cette fois, je repère qu'il y a des bouteilles et je me précipite dessus.
Je vide à peu près la moitié de la bouteille avant de m'en débarrasser tant qu'il y a encore des poubelles (je n'aime pas jeter mes déchets par terre). Çà va mieux. Il fait un peu chaud mais c'est tout à fait supportable. Le soleil assez intense m'agresse les yeux et je suis contente d'avoir mes lunettes de soleil.
Au 9ème kilomètre, les deux courses se séparent. Je vois que la fille devant moi pars sur le 15km et je continue toute seule sur le dernier kilo, en essayant d'accélérer (en partie parce que je veux faire un bon temps et en partie parce que j'ai hâte que ça se finisse).
Le speaker annonce mon arrivée en 5ème position.
J’arrête mon chrono, retrouve Sarah qui a terminé quelques minutes plus tôt. Je suis super étonnée de voir que mon chrono dépassa à peine celui de mon PR la semaine précédente (41'07" au lieu de 41'00").
Après avoir un peu patienté, on nous indique qu'on peut se diriger vers le ravitaillement. On récupère nos médailles, on décide finalement d'aller voir un peu l'arrivée de la course (et entre autre les premières arrivées du 15km), un tour à la consigne, puis nous allons au ravitaillement profiter des bananes et abricots avant de nous diriger vers la sortie et rejoindre les gars qui ont fini leur mission ravito.
Après avoir un peu attendu et récupéré quelques personnes supplémentaires, je pars avec un petit groupe qui a décidé de profiter du beau temps et rentrer en courant.
Arrivée chez moi, ça me fera quand même 10km supplémentaire (moins rapides mais pas non plus à la traîne).

Cette course que j'ai abordé sans grande préparation et avec une forme moyenne m'a appris quelques choses importantes :
* Je confirme que les gobelets c'est la cata pour moi.
* Même endormie et barbouillée, si mes jambes sont là, je peux courir en pilote automatique (même sans lièvre).
* Si je réussi à presque égaler mon PR dans ces conditions, c'est qu'il faut que je sois plus ambitieuse la prochaine fois.
* Courir seule quasiment en tête de course sur des avenues aussi large c'est quand même impressionnant.

Strava de la course :
https://www.strava.com/activities/320113272
et du retour à la maison :
https://www.strava.com/activities/320113429

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