dimanche 10 mai 2015

Le trail des forts de Besançon

-- Trop de week-end à courir et à voltiger, trop de boulot et d'entrainement en semaine, l'écriture de ce CR est encore en cours -- 

Après ma super expérience lors de l'Ecotrail fin mars, j'ai eu tout de suite envie de m'inscrire à plein d'autres trail et surtout de continuer à m'aventurer sur du long.
Comme tout un groupe du club a prévu d'aller à Besançon et que j'ai de la famille pas loin, je me suis dit que c'était sûrement bien trouvé comme nouvel objectif.

Après deux jours en famille, me voilà donc arrivée à Besançon le samedi soir pour une soirée pasta party (14 à table sachant que certains ne se sont pas joints à nous parcequ'il étaient dans leur famille ça commence à faire une belle troupe) et échanges de conseils et d'infos (j'ai récupéré les traces de l'année dernière et j'ai pu me préparer un profil et un tableau des distances entre les points marquants).

De retour à l'hôtel, comme d'habitude, j'ai du mal à me décider sur quoi porter et quoi emporter (il va faire beau alors que pendant toute la semaine la météo avait prévu de la pluie).
Une fois mon sac fait, une douche et du Nok sur les pieds, je me couche en pensant que je vais vite m'endormir. Mais contrairement à d'habitude, je tourne d'un côté sur l'autre, remarque que le lit est trop mou et qu'il est constitué de deux lits simples entre lesquels je passe mon temps à me retrouver... Bref, à plus de 1h du matin, je ne dors toujours pas.

Le réveil, quand à lui est bien à 6h du matin et, même si je sais que je manque de sommeil, je suis en meilleure forme que ce que je craignais. Je mange mon petit déjeuner (madeleines, jus d'orange, barres maison) et me prépare avant de rejoindre le reste de la troupe dans le hall à 7h15.

Le départ de la course se faisant à 7h45, nous avons largement le temps pour aller jusqu'à la ligne en petit footing. Arrivés sur place, je mets mon sac à la consigne et rejoints les autres pour une petite photo de groupe et direction le sas de départ.

Nous patientons dans une ambiance joyeuse et je me dis que malgré mes préparations sur papier, il va falloir que je fasse la course au feeling. Une fois que le coup de pistolet à retentis, ça part très vite. D'après les informations de Gilles, il ne faut pas trop se laisser aller vers l'arrière sous peine de risquer de se trouver dans les embouteillages au début des single track.
Je tiens donc le rythme (pas tout devant mais pas non plus en fin de troupeau) Les premières montées sont légères et tout le monde continue de courir donc je fais pareil.

Assez rapidement, avec la foule du départ, je perd tout le reste de la troupe. Je sais que certaines flèches doivent être loin devant et je sais que je ne les reverrai pas avant l'après-course. Pour d'autres, je ne sais pas où ils sont mais, comme je n'ai pas prévu de courir particulièrement avec quelqu'un, je laisse couler et continue seule



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