mercredi 17 septembre 2014

La Parisienne - ma première course en tant que "pacer"


Dimanche dernier se courait la Parisienne. Course 100% feminine qui attirait, cette année près de 35000 coureuses. 
Inscrite avec un groupe d'amies, nous nous sommes données rendez-vous à 8h30 pour ne pas être trop loin de la ligne de départ. 
Le temps de retrouver tout le monde, faire un petit tour aux toilettes, l'heure avance et, quand nous arrivons au niveau du pont d'Iena, il est déjà bien rempli. Pas de soucis, on n'est pas non plus tout au fond. 



Comme tout le monde, nous profitons de l'attente pour faire quelques selfies et footies.


Lors de mon inscription, j'étais surtout séduite par l'idée du défit entre amies et du dépassement du groupe en entier. C'est pourquoi j'ai décidé d'aider Yanada à relever son défit de faire la course en moins d'une heure. C'est sa première course après plusieurs années sans sport donc elle stresse un peu (ou beaucoup, suivant les moments).
Plusieurs fois déjà la veille et aussi juste avant la course, elle me demande si je suis sure, que je pourrais courir beaucoup plus vite en partant toute seule, mais, pour une fois, mon défit ce n'est pas mon temps, c'est d'être là pour elle. 

Les départ se font par vagues espacées de 7 minutes et nous attendons patiemment notre tour. 


Enfin, c'est à nous. Nous nous trouvons à la fin de notre vague et ça tombe bien pour nous puisque nous voulons partir sans courir et sans être bousculées. 


Le plan de Yana est simple : 10minutes de marche et ensuite, alterner 1´ de marche et 1' de course. 
Pour moi, le plan est aussi assez simple mais me change de mes habitudes : je dois suivre son rythme et surtout lui donner les informations de timing pour qu'elle n'ai pas à s'en occuper. 

Premier km en 8'30'' en marchant, on a un bon rythme. Peu après, on commence à courir et effectuer nos intervalles. 
Je n'ai pas l'habitude de regarder en permanance ma montre mais là, c'est mon job et je tiens à bien le faire. 

Nous passons sous le pont d'Iena après quelques intervalles et tout va pour l'instant au mieux. 


J'ajoute à mon role de gps ambulant, le role de porte-bidon et c'est très concentrée et motivée que Yana attaque le pont de Bir-Hakeim (déjà 2.5km au compteur).


Je la distrait un peu en la faisant, non pas pauser puisqu'on ne s'est pas arrêtées, mais, en tout cas, faire un petit sefie de course pour imortaliser l'instant. 


La fin de la course est un peu plus difficile mais Yana s'accroche sous mes encouragements et mes informations kilométriques (et aussi quelques calculs savants de temps, de distance et de vitesse pour occuper le temps). 
C'est même en sprint qu'elle fini en 51'30'', bien en dessous de la barre des 1heure sous laquelle elle  avait peur de ne pas pouvoir passer. 


Nous retrouvons le reste du groupe où totu le monde est content de sa course et des temps réalisés. 

Petite photo souvenir avec nos médailles bien gagnées autour du coup et la tour Eiffel en arrière-plan. 


Après toute ces émotions, nous nous trouvons un restaurant (les corréens étaient tous fermés donc on s'est rabatus sur une brasserie) pour refaire le plein d'ennergie. 


Contrairement à d'autres courses pour lesquelles je cherchais à faire un temps, ici, mon attention était totalement sur Yana et son objectif. Du coup, mon esprit de competition, au lieu de me pousser à  courir plus vite était complètement vers "lui rendre sa course plus facile". 
Pendant certaines courses, des coureurs m'avaient aidé et étaient resté avec moi pendant des portions de course. Je me sentais toujour un peu coupable qu'ils se retiennent de courir pour rester avec moi. 
Aujourd'hui, je comprends mieux la satisfaction qu'on peut avoir en accompagnant quelqu'un et en l'aidant à repousser ses limites. Et je suis encore plus contente d'avoir pu le faire pour une amie comme Yanada et ça me donne envie de le refaire à l'avenir. 









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