mardi 7 octobre 2014

Run in Lyon - semi marathon

Une semaine tout juste après le semi-marathon de Lempdes et une semaine avant les 20km de Paris, je suis inscrite pour le semi-marathon de Lyon.

A priori, avec si peu de récupération, ça n'est pas forcément une bonne idée mais je pouvais avoir ce dossard gratuitement grâce à runningheroes.com et tous les kilomètres que j'ai couru. En plus, comme j'ai de la famille en région lyonnaise, je peux en profiter pour aller les voir et être hébergée chez eux.

Comme chercher à faire un RP serait effectivement peu raisonnable et, comme je suis en pleine préparation pour mon marathon, je me suis dit que ça serait une super occasion de travailler ma régularité sur mon allure marathon en conditions réelles de course. Me voilà donc avec comme objectif de courir le semi en 1h45 donc à peu près 5'/km.


La météo annonce des averses pour la matinée de dimanche mais à 8h, c'est sous un joli soleil que j'arrive place Bellecour.


Lors de discussions sur Facebook, Ruello, un autre coureur minimaliste a dit qu'il serait lui aussi sur la course et nous nous sommes donnés rendez-vous au pied de la statue qui se trouve au milieu de la place.
Une petite photo souvenir, quelques minutes de discussion et nous devons nous rendre dans nos sas respectifs.



Je me suis inscrite dans le sas 1h40 alors que je veux faire 1h45. Comme ça, même en arrivant au dernier moment et en étant en fond de sas, je devrais pouvoir être dans le bon flot de coureurs.


L'ambiance est détendue mais les gens ne discutent pas vraiment en dehors de leurs petits groupes d'amis.
La ligne de départ est loin et la sono ne fonctionne pas très bien mais le temps passe plutôt vite.


Une fois la course lancée, comme toujours, le premier kilomètre est un peu encombré et tout le monde essaye de trouver son rythme.


A 1km, ma montre m'annonce que j'ai été un peu plus vite que prévu et je ralenti un peu.
Le parcours nous fait visiter Lyon et, après avoir longé les quais de Saône, nous arrivons à l'entrée du tunnel de la Croix-Rousse.
C'est un tunnel de plus d'1,5km qui a été inauguré récemment et permet la circulation des transports en commun et des circulations "douces" (piétons, cyclistes, rollers, ...) donc j'ai bien envie de voir à quoi il ressemble.


Au moment d'entrer dans le tunnel, je me trouve à côté d'une coureuse et nous trouvons drôle comme les hommes se précipitent sur les derniers arbres pour une dernière petite "pause pipi".
Elle court sur le même rythme que moi et j'apprends qu'elle est cette année sur le 10km par manque d'entrainement mais qu'elle cours habituellement le semi.


Le tunnel est sympa, bien éclairé, avec un revêtement de sol impeccable, mais rapidement, on se rend bien compte qu'il n'est pas prévu pour un si grand nombre de coureurs. Il fait chaud et il n'y a pas de courants d'air, et c'est avec bonheur que nous retrouvons l'air libre et un peu de fraicheur.

Peu après le tunnel, je souhaite une bonne continuation à ma partenaire de course puisque le 10km prends la direction du centre ville pendant que nous nous dirigeons vers le parc de la tête d'or.


Dans le parc, nous passons le long de l'enclos des "bambis". Je regarde un peu émue ces fainéants qui sont tous couchés mais qui me rappèlent quand j'étais petite et que je venais au parc pour les voir.


Nous croisons aussi un bon nombre de coureurs qui ne sont pas dans la course mais voient leur lieu d'entrainement un peu chamboulé.
Après un bon nombre de zig-zag et virages en épingle à cheveux dans le parc nous reprenons la direction du centre ville.

Le temps se couvre peu à peu et, aux environs du 18ème kilomètre, la pluie se met à tomber d'abord doucement puis de plus en plus fort.
Je suis trempée de la tête aux pieds, mes chaussures sont pleines d'eau, mais je me dis que, même mouillées, mes chaussures sont plus légères que celles de la plupart des autres coureurs et aussi que la fin de la course est proche.

Une fois la ligne d'arrivée franchie, je m'aperçois que la pluie s'est arrêtée et je peux ressortir mon téléphone pour une petite photo avant d'aller récupérer ma médaille.


Même si la pluie s'est arrêtée, les caniveaux n'arrivent pas à tout évacuer. Et même si on a tous les pieds mouillés, une fois qu'on arrête de courir, on se met à éviter les flaques.


Une fois ma médaille récupérée, je me dirige vers le ravitaillement. On peut y trouver les classiques (eau, coca, bananes, fruits secs, sucre) mais aussi des plus originaux (des papillotes) et d'autres qui me font plus envie sur le coup (saucisson et conté), je vois des gens avec des boites de taboulé mais je n'ai pas si faim et je compte aller au restaurant donc je n'en cherche pas la source.

Juste à côté du ravitaillement, je retrouve un coureur en fivefingers que j'avais doublé peu après la sortie du parc et nous en profitons pour discuter technique de course et entrainement spécifique. Il est content quand je lui apprends qu'il y a d'autres coureurs minimalistes sur Lyon et qu'il pourrait prendre contact avec eux pour s'entraider.


Je passe récupérer mon sac à la consigne (qui avait été super efficace lors de la dépose et l'est tout autant lors de la récupération).
Mon corsaire est presque sec mais mon t-shirt est encore trempé. Je m'empresse donc de le changer par celui que j'avais dans mon sac et enfiler un sweat-shirt pour me réchauffer.


Encore un coureur en fivefingers dans les allées inondées du village, content, lui aussi, d'apprendre qu'il y a une communauté de coureurs minimalistes sur Lyon et que d'autres tentent également l'expérience avec succès.

Je tourne un peu dans le centre ville avant de me diriger vers un bouchon lyonnais pour y déguster les spécialités locales (ravioles, saucisson chaud et cervelle de canus, gâteau "le guignol").


Après le repas, je rentre me mettre au chaud et quitter enfin mes chaussures encore bien humides.


Un peu plus tard dans l'après-midi, la sortie des résultats officiels me permettent de commencer à confirmer ce que j'avais vu sur mes temps de passage (même si ma montre avait été un peu perturbée par le passage sous le tunnel) : mon temps correspond parfaitement à l'objectif que je m'étais fixé et les temps intermédiaires semblent eux aussi parfaits.


L'analyse du log enregistré par ma montre confirme la même chose : j'ai réussi à être vraiment régulière et je me sens vraiment rassurée sur ma capacité à tenir ce rythme quand je serai à New-York.


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