samedi 1 novembre 2014

Arrivée à New York




C'est contrariée par l'organisateur et son "vol direct" faisant escale à Varsovie que je commence mon périple vers NewYork pour, je l'espère, une course mémorable.  
Malgré ces contrariétés, j'essaye de ne pas trop stresser. 
Mais déjà, le matin du départ, la compagnie de taxi commence par me faire une petite frayeur en ne m'envoie pas le sms pour confirmer l'heure de départ. C'est juste 5 minutes avant que je reçois un coup de téléphone m'indiquant que le taxi va arriver. 
Après un détour dans le XVème (pas très optimisé l'ordre de ramassage chez G7), direction l'aéroport où je trouve d'autres coureurs aussi à l'enregistrement. Une fois tous les contrôles passés, nous devons patienter dans un terminal avec quasiment aucune boutique (le point presse est le moins fourni que j'ai jamais vu). 
Notre avion, décoré à l'exterieur et sonorisé pendant toute la phase d'embarquement aux couleurs de la comédie musicale Mamamia nous emporte pour deux heures de vol, et, même s'il est l'heure de manger, nous n'aurons qu'une petite gaufrette comme encas (heureusement que j'avais prévu des provisions). 



A Varsovie, après avoir attendu pendant plus de 3 heures dans un terminal, certes plus agréable que celui de Paris, mais dont les sièges ont un confort très spartiate, nous embarquons enfin dans l'avion direction JFK. 


Le processus est long et les employés super zélés pour le contrôle des pièces d'identité (je crois que mon passeport n'avait jamais été scruté d'aussi près). 

Quand tout le monde est enfin assis, notre avion attend tout de même vraiment longtemps avant de passer au décollage et nous prenons l'air avec près d'une heure de retard sur l'horaire annoncé. 
L'avion est récent et dispose d'écrans individuels mais le choix de film est tellement limité que je suis contente d'avoir emporté de la lecture et de la broderie. 


Un repas correct mais pas au niveau de ceux des grosses compagnies décollant de France nous est servi en début de vol et un petit encas à 1h30 de la fin (mais bon, du poulet et des pates, c'est déjà ça). 
Même avec la marge prévue au niveau des horaires, nous ne pouvons pas rattraper complètement le retard du début et le temps d'aller jusqu'à la porte de débarquement, il est déjà plus de 22h (3h du matin à Paris). Ensuite, arrivés à l'immigration, ce qui nous attend, c'est un hall remplis de déjà quelques centaines de personnes qui patientent en avançant lentement dans des serpentins de file d'attente dignes des plus grosse attractions d'eurodisney pendant les vacances scolaires. 
Au bout d'environ une heure d'attente, je finis par enfin arriver devant l'officier de l'immigration qui me pose quelques questions avant de me laisser passer en me souhaitant bonne chance pour le marathon. 
Le passage par la douane est heureusement quasiment instentané
Je m'associe avec un couple qui fait partie de notre groupe et qui n'a pas non plus réservé la navette par l'agence (on apprendra plus tard que ceux qui l'ont fait n'ont pas été bien inspirés non plus puisqu'il a fallu plusieurs coups de téléphone pour qu'on vienne enfin les prendre en charge).
Pour nous, pas de navette, donc on passe à l'ATM (distributeur automatique) pour retirer du liquide et allons prendre un taxi. A NewYork, c'est bien prévu, le prix de la course vers Manhattan est forfaitaire (52$ + le péage si on passe par le pont à péage). Donc, pour 20$ par personne, on a notre trajet (et un pourboire pas très gros mais on a pas de petites coupure).
Sur le trajet, nous voyons des fêtards déguisés pour halloween mais nous sommes tellement fatigués que c'est notre chambre qui nous interesse le plus. 
Toutes ces petites choses plus le trajet nous font arriver à l'hôtel vers minuit et quart. Une fois n'est pas coutume, c'est une bonne surprise, l'hôtel correspond bien à la description et est impécable et bien situé (super proche des transport et du coeur de Manhattan mais dans une rue plutôt calme). Heureusement, à cette heure l'accueil est vide et le checkin rapide et c'est donc après 22h depuis que mon reveil a sonné à Paris que je peux enfin me reposer vraiment. 






Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire