Marathon J-1

Premier objectif de la journée : aller récupérer mon dossard. 

Le Jacob K. Javits Convention Center est juste à quelques blocs donc, malgré le temps pluvieux, je mets ma capuche et y suis en quelques minutes. 

À l'interieur, ça fourmille mais je suis tout de suite dirigée vers le stand qui va me fournir mon dossier en un temps record (pas plus de 30 secondes je pense - en comptant le temps que je cherches mon passeport et qu'on échange quelques mots)

Les bénévoles sont tous souriants et accueillants. Je suis repérée grâce à mon t-shirt par une bénévole française avec qui je fais un brin de causette puis repart en direction du reste de l'expo où j'ne profite pour faire le plein de vêtements de course siglés aux couleurs de l'événement.

Je fais le tour de tous les stands. Aussi bien les marchands que celui destiné à laisser les coureurs exprimer leurs souhaits.

Je profite du fait que quelques français se prennent en photo devant la carte de notre parcours pour leur demander d'en prendre une pour moi.

Mais un peu plus loin dans l'expo, c'est une bénévole qui se charge de la tâche.

Juste quand je passe, Kathrine Switzer (la première femme à avoir couru le marathon de Boston avec un dossard officiel alors que les femmes n'y étaient pas autorisées). C'est émouvant de voir à quel point les choses ont évoluées depuis et que sa détermination fait partie de ce qui a permis ces changements.

De retour à l'hôtel, j'admire mes emplettes ;-)

Puisque j'ai l'après-midi libre, je repart me balader dans les rues de Manhattan qui sont malheureusement assez pluvieuses.

Après un nouveau passage à l'hôtel pour voir si je retrouves certains du groupe (qui sont apparemment soit déjà, soit pas encore partis), je me dirige vers Central Park pour la pasta party.

Salade verte, salade de pâte et pâtes chaudes à la sauce tomate, le tout accompagné d'une petite bière (enfin, une Coors light, je ne suis pas sure que ce soit encore de la bière) rien de très original mais c'est bon et je passe le repas à discuter avec un Allemand (en anglais vu mon niveau d'allemand) dont c'est aussi le deuxième marathon.

Nous sommes surpris de voir à quel point certains coureurs se déchainent en dansant entre les tables mais au moment où je suis en train de me diriger vers la sortie, je me fais happer par une chaine humaine et par leur bonne humeur communicative.

Je ne reste pas car il faut absolument que j'ailles me renseigner à la permanence de l'organisateur sur le lieu de prise en charge pour la navette de demain matin.

Le hasard faisant bien les choses, parmi les milliers de personnes présentes, je recroise Marianne (la bénévole française de ce matin) qui vient de prendre son assiette. Elle me souhaite bonne chance et me dit qu'elle sera au 24ème mile demain.

Juste à côté du lieu de la pasta party, se trouve la ligne d'arrivée que je ne peut m'empêcher d'aller admirer.

C'est là que je fais la connaissance de Christine, une New-yorkaise qui est venu voir à quoi ressemblait la ligne depuis le changement de sponsor. Nous faisons le trajet jusqu'au métro en discutant. Elle m'explique qu'elle a couru l'année dernière mais que cette année elle sera sur le bord pour encourager les membres de son club de course qui y participent. Elle me parle de son expérience et me donne des conseils pour la fin de la course. Sa bonne humeur et son optimisme ainsi que sa confiance dans le public pour donner aux coureurs un bon coup de boost me font plaisir et, après avoir confirmé les informations sur le lieu et l'heure de départ de la navette, je vais me coucher sereine.