mercredi 25 juin 2014

Mardi soir : courir sous le soleil de minuit

Comme il ne faisait pas très beau pendant le marathon, nous n'avons pas pu en profiter pour courir sous le soleil de minuit.
Aujourd'hui, le temps était bien dégagé et les courbatures ont commencé à se faire légères. Du coup, j'ai fait une petite sieste en début de soirée pour être en forme à minuit.

Minuit moins dix, je sors de l'hôtel. Le temps est dégagé mais le vent est froid.













Je mets ma montre en route (les 5 minutes pour obtenir les gps sont un peu longues) et me voilà partie pour les hauts de Tromsø.













J'ai repéré sur le plan de la ville qu'il y a une zone avec des chemins piétons (et ski de fond en hiver) et un lac sur le sommet de la colline au milieu de l'ile.

Je passe au milieu de la ville qui, sous ce soleil, ne paraît pas aussi endormie qu'elle doit l'être en réalité.














J'arrives enfin dans le parc (je ne sais même pas vraiment comment l'appeler, c'est à la fois bien balisé avec des chemins très entretenus et une réserve naturelle pour les oiseaux)







Les panneaux rappellent quelle différence ce doit être en hiver.







La végétation pousse sur un sol assez spongieux, presque marécageux et ne ressemble pas à ce dont nous avons l'habitude.







Le lac au milieu du parc est apparemment le lieu où nichent un grand nombre d'espèces d'oiseaux.
Malgré l'heure, ils sont très actifs (est-ce qu'ils dorment vraiment durant cette période d'été). Le bruit qu'ils font est impressionnant.







Une prairie (surement très humide) borde le lac. Et, même si mon niveau en norvégien est encore très bas, je comprends les panneaux qui indiquent que l'accès est interdit pendant toute la période d'été (1er juin/31 août il me semble). En regardant un peu on se rends compte qu'effectivement, plein de petites têtes blanches dépassent de l'herbe : très certainement des parents en train de couver.







Je reprends la direction du centre ville. Ici, les routes traverse le cimetière comme si de rien n'était et, ici, ce n'est pas glauque du tout (je vois même un gars qui est là, en train d'arroser des fleurs... à minuit et demi !).







Tout ce que j'ai monté à l'aller, il faut bien le redescendre et je reste sur un rythme bien tranquille pour profiter du paysage et ne pas me faire mal.







Une fois arrivée à l'hôtel, je dois fermer rapidement les rideaux car, malgré la fatigue, mon organisme n'arrive pas à intégrer qu'il est l'heure de dormir. C'est vraiment un pays avec une saison déroutante...

Location:Tromso,Norvège

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