Le piton de la fournaise

Accompagnées de Nathalie et Vincent (qui a profité de notre excursion puisqu'il voulait aussi y monter), nous avons pris d'assaut le piton de la fournaise.
Debout à 4h pour arriver en haut vers 6h15/6h30.
Dans le viseur, une randonnée de 5h30.



A cette heure matinale, le ciel est encore bien dégagé et on peu voir clairement notre objectif (même s'il est un peu en contre-jour)


Mais avant de monter, il faut descendre (un jolie volée d'à peu près 300 marches)


Arrivées enfin sur la lave, le paysage est un peu surréel, partout, la lave s'est solidifiée dans des configurations variées et la végétation essaye de reprendre ses droits sur la roche.








Mes lointains cours de géologie me reviennent parfois par bribe mais entourée de spécialistes en biologie / écologie, nous n'avions pas de spécialiste adapté.
Cependant, on a bien reconnu un grand nombre de tunnels de lave et mieux compris l'interdiction de s'éloigner du chemin balisé.









Enfin, après environ 2h30 de marche, nous atteignons le sommet avec la vue sur le cratère.






On peu même voir de petites fumeroles qui sortent du fond.


Après notre deuxième petit déjeuner (on doit se transformer en Hobbit), nous redescendons et en profitons pour découvrir des éléments que nous n'avions pas vu à la montée.


Mais déjà, lors de la descente, les nuages commencent à monter et, même s'ils ne viennent pas encore sur notre chemin, ils cachent de plus en plus la vue sur le paysage.








Enfin, à la voiture après encore 2h30 de marche, nous reprenons notre route pour trouver un endroit un peu moins frai et venteux pour manger. Pour cela, nous réempruntons la piste poussiéreuse qui mène à une petite route en lacets.